Balade Salades Sauvages

Qu’appelle t’on salade sauvage ?

Les salades ne constituent pas une famille botanique à proprement parlé, mais plutôt une catégorie ethnobotanique.

Ces herbes comestibles appartiennent en réalité à des familles variées : astéracées, brassicacées, rosacées, caryophyllacées… et peuvent être issues de milieux très différents : garrigues, bord des chemins, talus, fossés humides, lits de ruisseaux…

Elles sont cueillies depuis la nuit des temps, pour leur goût agréable, leur texture, leur tendreté… et comme tous les goûts sont dans la nature, le choix de cueillir tels ou tels végétaux appartient aussi à la subjectivité de chacun, relève de traditions, de régionalisme, d'identités culturelles…

Leurs appellations sont multiples et varient d'un lieu à l'autre, certains noms pourtant communs à plusieurs régions, désigneront des espèces différentes…

Ainsi elles constituent un ensemble aux frontières floues et mouvantes…

Elles ont la particularité de pouvoir se manger crues, simplement assaisonnées d'huile, de vinaigre, de sel et de poivre… Le plat retient d'ailleurs son nom d'un de ces ingrédients : salade vient de sel (sal en provençal, en italien et espagnol…), en latin elle se nomme acetarium qui vient d'acetum : vinaigre… Autant dire que l'assaisonnement constitue tout un art !

Notre proposition

Je vous emmène en balade et vous compterai quelques salades !

Au gré de nos rencontres, je vous présenterai certaines d'entre-elles, leur petite histoire.

Vous apprendrez à les reconnaitre grâce à des clés d'identifications précises.

Nous évoquerons les confusions possibles, la façon de les cueillir, tout en préservant la ressource, selon le mode de développement des plantes (annuelle, bisannuelle ou vivace), leur forme, leur saisonnalité… et en sécurité (précautions sanitaires nécessaires).

Si nous prélèverons quelques végétaux pour exercer précisément nos sens, éventuellement réaliser un petit mesclun collectif pour une petite dégustation finale, nous ne réaliserons pas de cueillette individuelle lors de cette balade car, trop nombreux, nous ne pourrions prélever sans laisser trace de notre passage, ce qui irait à l'encontre de nos principes éthiques.